Performer et sculpteur de l’éphémère
« Il nous a donné deux de nos plus belles images. Il est quelqu’un de poétique, un peu lunaire qui nous a fait infiniment penser à Jean-Louis Barrault dans Les Enfants du Paradis. Il est troublant par le mélange d’enfance et de talent qui sont en lui. » Bettina Rheims
Né à Budapest en 1984, bercé par les mouvements et les interrogations de la planète, de celles d’une mère hongroise et d’un père japonais, Miki Tajima vit à Paris depuis l’enfance. Ses inclinations artistiques le mettent en contact frontal et authentique avec l’art : peinture, piano et danse qu’il pratique de façon à la fois intuitive et rigoureuse.
Mannequin à ses heures, 3ème dan de Kendo au sein de l’équipe de France, il grandit imprégné de cette autre forme d’art, à la fois martial et spirituel. Fort de cette expérience, l’évidence de son identité artistique apparaît : Miki Tajima exprime aujourd’hui pleinement son rapport au 3e millénaire et à ses idéaux grâce à des créations chorégraphiques centrées sur la maîtrise et le « lâcher prise » d’une balle de cristal.
Une recherche esthétique qui allie fluidité des gestes, énergie et densité silencieuse. Inspirée de techniques de jonglages, cette discipline marche sur le fil des paradoxes : le prisme de la réalité et de l’illusion. Une impression magique se crée, les limites du corps et de l’esprit sont comme repoussées : À quel moment la balle va-t-elle vraiment s’envoler du bout de ses doigts ?
L’envie de croire à cet instant de grâce captive le public et lui offre un espace d’intimité et de liberté souvent bridé dans notre vie quotidienne. Une porte s’ouvre vers l’imaginaire et le champ de tout les possibles. Il présente ses performances dans des soirées privées, des défilés, des galas, des conférences, des inaugurations de grands noms de la mode du luxe français et international.
Cet art composite et perfectionniste s’amuse à défier la gravité, dans tous les sens du terme, et nous rapproche sans cesse, avec virtuosité et sensibilité, de notre quête commune, celle de « l’inaccessible étoile ».
